Notre dernière invitée est Arlette Come, 61 ans, retraitée. Elle raconte, entre autres, le grand changement opéré au Cameroun dès lors que les filles ont eu accès à l'école.
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Notre troisième invitée a accepté de nous livrer sa vision relative à la condition féminine. Elle considère l’indépendance des femmes comme une des évolutions marquantes pour le statut de la femme. Pour elle, une femme en 2021 doit « s’assumer et se respecter », ne pas avoir peur de faire ce qu’elle a envie de faire.
Nelly Sobczak a accepté de répondre à nos questions par célébrer la journée internationale des droits des femmes 2021.
Elle aborde la question des violences faites aux femmes et relève, entre autre l'agression sexuelle d'une députée brésilienne en pleine assemblée nationale. "Même en étant indépendante, même en étant une femme qui se bat, on arrive encore à rencontrer ce type de problème [...] Peu importe qu'on soit tout en bas, ou tout en haut (de l'échelle du pouvoir), on continue à avoir cette pression de l'homme dont il faut se débarrasser le plus vite possible." Quelles perceptions de l'évolution du statut de la femme pour 4 habitantes de Saint-Genis-Pouilly ?3/7/2021
Le Centre Communal d’Action Sociale de Saint-Genis-Pouilly célèbre la Journée Internationale des droits des Femmes en allant à la rencontre de quatre de ses habitantes issues de quatre générations différentes.
J'ai eu l'honneur et le plaisir de co-construire le guide d'entretien et d'interviewer ces femmes. Découvrez l’interview de madame Michelle Bail, retraitée, qui s'est prêtée au jeu des questions/réponses sur la condition féminine et l’évolution du statut de la femme ! J’avais 12 ans quand mes grands-parents paternels sont décédés, et 17 ans à la mort de mon père. Nous communiquions rarement et pour de multiples raisons, je possède très peu d’archives de leur passé. Autant dire que je ne connaissais quasiment rien de leur histoire hormis le fait qu’ils étaient réfugiés politiques. Je me suis longtemps posé une kyrielle de questions : : comment ont-ils survécu en tant que juifs en Hongrie ? De quoi vivaient-ils sous le régime communiste ? Comment ont-ils vécu leur expatriation ? Qu'ont-ils enduré ?
Grâce à mes recherches assidues depuis un an, j’ai répondu à un grand nombre de mes interrogations. Je considère aujourd’hui mieux connaître mes ascendants. Certaines de leurs attitudes font désormais sens et je saisis le poids du passé sur ma propre trajectoire. J’aborde alors la prochaine étape : m’en libérer. Ainsi, écrire une biographie familiale contribue à dévoiler des pans cette transmission inconsciente. Le cinéma a contribué à promouvoir, dès l’avant guerre, la fête de Noël. Les réalisateurs se sont emparés de ce sujet avec des narrations très variées. Une grande partie des films valorisent le mythe du père Noël pourfendeur des injustices sociales. Miracle sur la 34e Rue (1947) avec Nathalie Wood, dirigé par Georges Seaton, est l’un des meilleurs exemples. D’autres cinéastes utilisent le contexte de Noël pour y jouer une comédie délirante, à l’instar de notre célèbre « Père Noël est une ordure ». Parfois la comédie tourne au vinaigre notamment lorsque le mythe de la famille unie vole en éclat. Personnellement, j’ai un faible pour ces scénarios « désenchanteurs » qui me font rire.
Je vous propose ci-dessous une liste de films plébiscités par mes abonnés Instragram et moi-même pour des séances cinéma en famille. Ces moments passés en ensemble construisent des souvenirs communs chaleureux. J'espère que ces classiques vous plairont, mais surtout je vous souhaite à tous de passer un joyeux Noël quelle que soit la taille de votre comité familial !
Que nous apprend la série "Plus belle la vie" sur la transmission familiale ?📺 "Plus belle la vie", est une série au long cours diffusée par France Télévisions depuis 2004 qui propose une fiction transgénérationnelle, car ses personnages sont de tous les âges.
📺 Selon les études d’audience, cette série plaît particulièrement aux juniors et aux seniors. Pour comprendre les raisons de ce succès, la chercheuse Laurence Corroy a procédé à une analyse sémio-discursive des séquences où ces deux générations interagissent. Elle a ainsi identifié trois modalités d’interaction : transmission verticale ascendante et descendante (transmissions de valeurs et savoir-faire réciproques) et transmission mutuelle (tout ce qui relève de l’affection). 📺 Les dialogues instaurent de la solidarité, de la complicité, de l’apprentissage, de la transmission de compétences réciproques entre les jeunes et les plus âgés. Les personnages construisent ainsi des relations positives et mutuellement valorisantes, clé du succès de la série pour @jost.francois, sémiologue spécialiste de télévision. 📺 Les résultats de notre sondage « Que sais-tu de tes grands-parents ? » concordent avec cette analyse. Lorsqu’une relation est établie entre grands-parents et petits-enfants, la transmission est riche, réciproque et valorisante. (Voir nos précédentes publications). 📺 Pour aller plus loin : Corroy, Laurence, « La fiction peut-elle être transgénérationnelle ? Le cas d’une série française au long cours ». Communication et organisation, no 40 (1er décembre 2011) : 113 24. Qu'as-tu appris à tes grands-parents ?
Personnellement, je fais partie des 48 % qui ne peuvent répondre. Je les ai tous perdus trop tôt. Qu'est-ce que tes grands-parents t'ont transmis ?✎ Notre sondage aborde la question de la transmission.
✎ Nous avons eu 70 répondants à la question "Qu'est-ce que tes grands-parents t'ont appris et qui a de l'importance pour toi? ✎ A partir des réponses, j'ai établi 10 catégories de réponses. - Religion - Patience - Langues - Histoire de mes parents - Volonté & persévérance - Rire - Courage - Honnêteté - Nature - Ouverture d'esprit, bienveillance, tolérance, atruisme - Travail - Respect - Sens de la famille - Valeurs (sans précision) - Apprentissage divers (tricot, cuisine, pêche, bricolage, écriture, orthographe, dessin, randonnée, jeux de société,...) - Rien - Je ne sais pas ✎ Nos répondants ont mentionné un apprentissage (21% des items), des valeurs sans précision (10%), le sens de la famille (10%), le respect (9%), la valeur du travail (7%), l'ouverture d'esprit ...(6%), le rapport à la nature (6%).... ✎ Les grands-parents de nos sondés ont transmis un peu de leur savoir-faire à leurs petits-enfants ainsi que leurs valeurs, qui sont plurielles. ✎ Et vous, que vous ont-ils transmis ? Nos sondés préfèrent le logement de leurs grands-parents maternels que celui de leurs grands-parents paternelsUne fois encore, les résultats de notre sondage en ligne montrent que les petits-enfants semblent plus proches de leurs grands-parents maternels que paternels. 53% aiment ou aimaient dormir chez leurs grands-parents maternels contre 50% chez les grands-parents paternels. En revanche, 30% des répondants n'aiment ou n'aimaient pas le logements des grands-parents paternels contre 12% pour celui des grands-parents maternels. Conformément aux statistiques nationales, les petits-enfants connaissent moins leurs grands-parents paternels que maternels et il en va de même de leur logement. ("Les grands-parents maternels sont plus souvent en vie à la naissance de leurs petits-enfants que les grands-parents paternels, les mères étant en moyenne plus jeunes que les pères : Blanpain, Nathalie, et Liliane Lincot. « 15 millions de grands-parents ». INSEE PREMIERE, no 1469 (octobre 2013): 4.) Et vous, comment vous situez-vous par rapport à ces données ? Laissez un commentaire ! |